Julia Minot – Psychologue

La thérapie brève adaptée à la souffrance scolaire

L’école peut devenir un lieu de souffrance pour les enfants et les adolescents, que ce soit à cause de leurs relations ou de leurs apprentissages.

A partir d’une approche thérapeutique brève et stratégique, il est possible d’apporter des solutions concrètes aux problèmes rencontrés.

Qu’est-ce que la thérapie brève et stratégique ?

Issue de l’Ecole de Palo Alto, la thérapie brève et stratégique repose sur l’idée que l’on soigne des relations, et non des personnes.

Grâce à un questionnement très précis et concret, le thérapeute cherche à comprendre comment le problème est vécu par la personne dans le présent. Il demande un certain nombre d’explications et de détails afin d’identifier les mécanismes qui maintiennent voire aggravent le problème.

A la fin d’une séance de thérapie brève, le thérapeute propose généralement à la personne en souffrance une tâche à accomplir. La tâche demandée peut être de l’ordre de la réflexion, de l’observation ou du comportement. Elle va aider le patient à mieux cerner ce qu’il fait et qui maintient le problème. Elle permet aussi au thérapeute d’obtenir les séquences interactionnelles durant lesquelles le problème se manifeste.

Le travail thérapeutique hors séance est également essentiel. Le patient est acteur du changement. Ce qui importe est ce qu’il pourra mettre en place seul dans sa vie quotidienne en utilisant ses ressources personnelles.

Quelles sont les problématiques prises en charge ?

  • Problèmes relationnels : Timidité, phobie sociale, anxiété de séparation, harcèlement, trouble du comportement, relations conflictuelles.
  • Problèmes d’apprentissage : Démobilisation, décrochage scolaire, procrastination, phobie scolaire, anxiété, stress.

LA PREMIÈRE SÉANCE se fait toujours avec le PARENT SEUL, afin de très vite mettre ensemble en place une stratégie efficace, avant, peut-être, d’échanger avec l’enfant, selon les modalités qui sembleront les plus adaptées au thérapeute.